[Vita RP] Vita de Pierre de Gueldre

Rp : Vita de Pierre de Gueldre

-Chapitre 1er

Il était l’un des descendants des Ducs de Gueldre. Quelques uns de ses ancêtres étaient parti du Graafschap van Holland pour venir en aide aux duc Walérian de Limbourg. Il y a de cela pas mal de temps. La famille s’était dissoute peu à peu ne laissant que de riche mùarchands… Pierre était de ceux-là. Bourgeois et fidèle au Duc Walérian V, ce-dernier lui avait confié un domaine non loin de la ville surplombant la Vesdre, non loin de Goé. C’était un magnifique domaine, c’était un endroit stratégique dans le duché. Mais le domaine n’était pas fortifié, nul besoin selon le duc vu la proximité de celui-ci à la place forte. Ce domaine était stratégique de part sa position, il était situé à l’entrée de l’immense étendue d’arbres qu’étaient les Fagnes.

La maison du domaine était assez grande en elle-même sans compter les jardins et dépendances servant à la distraction du bourgeois. À 2 kilomètres et demi de la rude Maison bourgeoise construite en moellons, se trouvait le seul village de la dépendance. Là, une petite chapelle, bien que non-pratiquant Pierre devait toutefois obéir à certaines règles imposées par le Duc dont le Christianisme. Ce petit village était orchestré par un homme de main de Pierre. Il ne possédait pas beaucoup de serviteur, pas plus de quatre ou cinq… il n’avait non plus pas de femme donc pas d’enfants. Mais on lui avait offert un jeune garçon d’une quinzaine d’année pour sa loyauté. Ce garçon ce nommait Leifr, il avait de cheveux blond et un regard insoutenable antre autre à cause de ces yeux bleus. Il s’attelait aux occupations tel que l’escrime, la joute, etc.… Il devait hérité du domaine. Son père atteint déjà la cinquantaine, âge plus que remarquable. Le village ne comptait qu’une trentaine d’habitants. Ils permettaient de fournir un peu de richesse qui servait naturellement aux besoins du domaine.

C’était un jour d’hiver, comme Pierre les aimait. La seule servante de la maisonnée avait déjà allumé l’âtre. Pierre s’apprêtait à aller en ville, à Limbourg. Le duc l’attendait. Il avait été récemment nommé procureur du Duché. Il devait aussi voir accessoirement sa boulangerie. Deux fidèles y travaillaient et vendaient le pain sur le marché ducal. Il vit Leifr assit dans un fauteuil moelleux. « Prépare moi mon cheval, fils. Et après va voir Éric pour savoir comment le village va ! » Éric était le responsable du village du domaine, Béthane. Plutôt un hameaux c’est vrai. Il descendit deux minutes plus tard aux écuries et y trouva son roncin attelé. « Je reviendrai avant la nuit. » Et il partit au gallot vers le pic rocheux qui surplombait la Vesdre.

La suite sous peu... (Pour ne pas vous décourager de lire Wink

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La Vesdre était gelée par endroit et les arbres étaient dénudés. Son domaine était côtier à celui de la rivière. Il arriva au trot près du bourg. Le système politique de cette ville était particulier. Le Comte était élu pour 3 ans. Et oui, ce n’était pas de la succession père en fils. Plusieurs partis politiques se présentaient et le peuple limbourgeois votait qu’il soit paysan ou bourgeois. Pierre, lui, était l’un de ceux que l’on appelait chef de parti, le parti de AL, Alliance Limbourgeoise. Elle défendait l’indépendance et la vox populi, la voix du peuple. Son compatriote Walérian avait été nommé duc. Pierre ne voulait rien d’une vie de noble qu’il trouvait paresseux sur leurs divans de velours. Mais c’était bien différent quand un Duc était élu pour une durée plus petite. Enfin, le conseil l’avait nommé procureur. Il connaissait le droit, s’en était sa spécialité. Il entra par le porche de la cité. L’église surplombant la ville, le château surplombant l’église… Et pourtant l’église avait un rôle majeur dans le comté. Il alla d’abord dans sa boulangerie. Il entra et y vit un employé entrain de pétrire le pain. « Fais bien ça surtout, et toi tu iras me les vendre moins cher aujourd’hui, hier le stock n’est pas totalement parti. » Il se dirigea vers l’étage et réarrangea les deux chambres d’hôte qui s’y trouvait. Il descendit et reprit son roncin attaché au bac. « Je reviendrai ce soir si tout ce passe bien au château. » Il s’en alla, pieds à terre, cheval sur son côté, non-armé…

Le château était comme à son habitude très agité. Beaucoup de courtisanes volaient d’un côté à un autre. Quelques écuyers s’entraînaient à l’épée tandis que certains cavaliers s’entraînaient à la lance. Pierre de Gueldre les esquiva… Il monta dans les donjons. Au sommet du donjon, le point de vue était magnifique. Nous voyions toute la région… de Eupen jusqu’à Henrik-kapellen, la frontière entre Limbourg et Dalhem. Il se dirigea vers la salle de travail du Comte. « Comment vont les affaires, mon Seigneur ? » « Comme à l’habitude… Brigandage sur les routes… Un vrai fléau ces bandits. J’ai envoyé la milice citoyenne sur les chemin vers Aachen. Beaucoup de religieux y passent, c’est l’hiver les pèlerins se dirige vers Santiago di Compostella. » Pierre soucieux se demandait si le concordat obligeait le comté de fournir une escorte à toutes personnes religieuses… « Bref, nous leur fournirons une escorte. Je vais à la cours si tu as besoin de quoi que se soit appelle moi… Ces prochains jours je viendrai moins en ville. Mon fils adoptif à besoin d’éducation. »

Sur ces mots il sortit du donjon et se dirigea vers la cours de justice. Les ruelles étaient larges, elles permettaient un passage sans embouteillage. Peu d’ordures traînaient sur les bords de la chaussée. C’était punissable par le Codex Limbourgeois. Il arriva devant la cours de justice. Un bâtiment robuste que l’on aurait pu confondre avec une taverne tellement l’affluence de monde était importante. Il avait un somptueux bureaux au fond du bâtiment. L’entrée état contrôlée. Seules les personnes autorisées par le Comte ou le procureur ou des personnes appelées à témoigner pouvaient venir dans les bureaux postérieurs à l’entrée. Les premières pièces étaient consacrées à celle du barreau. Là, se réunissaient les avocats pour discuter ou trouver des compromis. Les geôles se trouvaient encore après le bureau du Procureur. Mais elles n’étaient pas les seules, ils y en avaient d’autre dans les plus profond cachots du château. Le système politique a peut-être évolué mais certes pas les peines infligées. Un avocat, hypocras à la main, vint le trouver. « Monsieur le Procureur, c’est moi qui défend l’accusé. Il a été incarcéré pour cause de brigandages. Certes. » « Soit, défendez le si cela vous chante, mais ne réclamez pas de rémunérations après. L’audition des témoins commencent aujourd’hui après-midi. Je veux te voir ainsi que celui qui défend les pèlerins… » L’ivrogne le coupa net. Il prit la parole : « Ils ont décidé d’assurer leur défense eux-même. » « Soit, qu’il en soit ainsi. Soyez là surtout ! Et envoyez quelqu’un les avertir. » Pierre rentra dans son bureau et le calme retomba. Il prit le dossier déposé par l’avocat et commença le lecture… Récidiviste… Originaire de NeufChâteau… Pierre avait instauré un système d’archivage. Il pouvait ainsi connaître qui avait fait quoi et quand. C’était bénéficiaire pour savoir les peines à infliger.

Après la lecture des dossiers, il se rendit comme dit à la séance d’audition. Il espérait que l’affaire soit vite réglée. C’était fort mal-vu de l’évêque. « Bien, que la séance d’audition des témoins commence. » L’ivrogne s’avança et de droit prit la parole. « Mon client plaide non-coupable. Pour le prouver nous avons invité l’aubergiste l’ayant hébergé. » Un homme aisé s’avança au milieu des tables. « Je tiens une auberge non loin de l’abbaye d’Aubel. Beaucoup de monde y passent. Tout à mon profit. L’accusé est venu dormir chez moi il y a 3 jours. Celui ci déclarait se rendre à Aix. Il me parut tout à fait honnête. » Les proclamations de la défense se firent entendre de plus belle. Pierre fit retomber le calme. « Nom d’une justice équitable ! Silence. Assez entendu. Père Zabouvsky, je vous invite à prendre la parole. » L’homme en question habillé d’une tunique brune se leva et prit la parole. « Nous avons été agressé par cet homme même sur la chaussée romaine. Ils nous a prit bourse et vivres. Il nous a laissé que la vie. » Pierre n’ayant pas la tête aux justifications de l’un et aux accusations de l’autre déclara qu’il allait rendre le verdict. « Bon, puisque ces personnes déclarent tous avoir vues l’accusé le jour ou un jour avant l’agression, je déclare l’accusé coupable. Pour la cause, en plus d’être récidiviste, le bourreau lui tranchera demain ses deux mains sur la place. Je déclare que le Comte et moi-même allons proposé à l’évêque une modification du concordat, qui nous obligerait escorte de toutes personnes religieuses. Sur ce je vous envoie en tavernes. Comme à l’habitude tachez de m’offrir un verre si vous me croisez. » Sur ce, Pierre sortit, il adorait la rapidité dans la quelle il jugeait ces personnes infâmes. Enfin bon… Sans ces deux mains il ne peut pas bien faire de mal…Il ferma son bureau et partit vers le marché contrôlé les prix.

Je vouas laisse lire, la suite sous peu.

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